Voici ma petite histoire, elle est moins bien que celle d'hokar mais bon
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Édit: J'offre trois diams a celui ou celle qui trouvera de quel livre / film l'histoire est inspirée !
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Il faisait très sombre quand Alice rentra chez elle. La petite fille avait a peine neuf ans, mais sa maman travaillait et ne pouvait la chercher. Elle quitta donc l'école, remonta le col de son imperméable jaune pour se protéger du froid mordant de l'hiver, rangea son ours dans sa poche et s'engagea sur le chemin du retour.
Elle marchait en écoutant ses chaussures crisser sur la neige. Soudain, un léger bruissement vint perturber la quiétude de la nuit. La petite se retourna, son petit cœur battant la chamade; son esprit d'enfant s'imaginait déjà les pires monstres rôdants autour d'elle. Alice continua a marcher, en s'exhortant au calme. Elle était une grande fille, les monstres ne lui faisaient pas peur. Elle accéléra le pas, essayant désespérément d'ignorer les bruissements du vent qui chuchotait a son oreille tel un géant. C'est alors que, passant devant une bouche d'égoût, elle l'aperçut.
Un petit garçon se tenait assis dans les égouts, et regardait Alice par l'embouchure. La lumière du lampadaire se reflétait dans ses yeux noirs et vides. Il semblait y avoir une flamme a l'intérieur de lui. Alice s'approcha.
- Que fais-tu ici ? Demanda t-elle.
- Je veux jouer. Tu veux jouer avec moi ?
Alice serra son ours, hésitant entre obéir aux recommandations de sa mère qui lui avait ordonné de ne pas trainer ou a l'appel du petit garçon. Finalement, elle s'approcha davantage.
- Viens jouer avec moi, répéta le petit garçon.
Il tendait une main dans laquelle se trouvait une petite poupée. Alice sourit et tendit la main a son tour, le regard rivé sur le petit jouet. Au moment de prendre la poupée, elle releva les yeux et son regard rencontra celui du garçon. Les yeux noirs avaient fait place a deux orbites vides et dégoulinants de sang. Le gentil sourire s'était mué en une balafre déchirant la peau verte et parsemée de dents noirs. Alice hurla de peur, et voulu retirer sa main. Mais le monstre -car il s'agissait bien d'un monstre- la serra. Il la tira vers lui. Alice se débatit, mais la force qui l'entraînait était aussi implacable et autoritaire qu'un bœuf tirant une charrette.
Un homme qui fermait ses volets entendit les cris de la petite et se précipita dehors. Il aperçu l'imperméable d'Alice. Composant d'une main le 911, il le retourna de l'autre, voulant porter secours a la pauvre Alice. Et il hurla a son tour.
Il n'y avait plus que la main d'Alice serrant son ours en peluche, et le rire lointain d'un petit garçon.